mercredi 30 mars 2011

Hippocrate l'hypocrite (II partie)

J'ai trouvé cette lettre dans le courrier des lecteurs de www.elintransigente.com et dans le quotidien El Tribuno. La lettre est en relation directe avec l'article précédent Hippocrate l'hypocrite. Comme vous allez pouvoir l'apprécier, l'auteur, dont je tairai le nom pour que vous ne reconnaissiez pas Ignacio Segón, nous offre sa vision de ce fait divers cynique, celui d'une mineure violée par son beau père et qui s'est vue refuser l'avortement malgré la décision d'une juge.

"En effet, et pour aussi incroyable que ça paraisse, une juge de Salta a condamné à mort il y a quelques jours, un innocent d'à peine 14 semaines, sans même lui permettre d'exercer son droit à se défendre; et quel fut le délit qui a mérité la pire des peines ? Le seul fait d'être le fruit d'un supposé viol, qui n'a jamais été prouvé.

(...) 

Aujourd'hui, avec l'aide de professionnels, il est possible de garantir le bienêtre d'une mineure violée, la mort d'un enfant, en aucun cas."

Selon le très cher Ignacio, qui ne révèle pas ses sources, le viol n'a jamais existé. Avant tout cher camarade, permets moi de te féliciter pour ton respect de la présomption d'innocence des violeurs. C'est bien trop facile de croire tout ce qu'inventent ces adolescentes nymphomanes pour se sortir de certaines situations. 

Quant au fait de garantir le bienêtre d'une mineure violée, la Moutarde et moi-même aimerions te souhaiter quelque chose. Qu'un beau jour, ensoleillé de préférence, en rentrant de l'épicerie du coin, tu fasses la rencontre de quelques congolais efféminés récemment débarqués et avec une grosse faim de viande locale...

Cordialement et pour ne pas te servir.

Moutarde & Co.

P.S : Nous n'avons pas trouvé utile d'émettre des commentaires quant à l'éthique et au respect de la justice des journaux en question.

4 commentaires:

  1. "Car le juge (journaliste...) au moment suprême criait "maman" pleurait beaucoup / Comme l'homme auquel le jour même, il avait fait tranché le cou / Gare au gorille".
    Enfin le plus triste dans l'histoire c'est qu'à part le mien ton article ne déclenchera aucun commentaire. Faut que tu sois plus vendeur: parle nous donc des lustrabotas, ça fera pleurer dans nos chaumières...

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  2. Wow y'a encore bien du boulot à Salta, bien répondu marquitow, te laisse pas faire!!
    j'débarque avec les congolais la prochaine fois!
    besitos

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  3. El Tribuno se distingue une fois encore par son sens aigu de l'objectivité toute catholique qui fait la richesse de cette bonne ville de Salta... Mais pas celle des parents qui envoient les nombreux fruits de leurs entrailles mendier sur la plaza 9 de Julio.
    Urtubey et ses amis de l'Opus Dei ont encore de beaux jours devant eux.
    Merci à la Mostaza de les montrer du doigt.

    PS : me gusta la nueva cara de la pagina.

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  4. Chère Céline,

    Nonobstant le fait que ton nom rime avec farine, ton commentaire est des plus perspicaces.
    Merci de ton intérêt pour la Moutarde.

    Cordialement,

    Moutarde & Co.

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