lundi 30 novembre 2009

Les Argentins en Argentinie


 Mise en garde :
 le texte suivant ne s'adresse ni aux personnes choquées par le mot "bite" ni aux lecteurs du Figaro.


   Les Argentins sont appelés ainsi pour que nous ne les confondions pas avec les lamas, animaux de laine cons à bouffer du foin.

   L'Argentinie, tout comme le Pérou et le Chili, doit son indépendance au Général San Martin, héros national disparu en France, à Boulogne-sur-Mer, célèbre pour sa fête du hareng et ses relations familiales qui restent en famille.

   Tout comme la France, l'Argentinie se divise en quatre parties aux points communs étonnants :
- Le nord, peuplé de mineurs et d'analphabètes.
- Le centre, vaste étendue inutile.
- Le sud où l'Argentin chasse l'indien en 4x4 alors que le Français court après l'arabe(1) en tirant ou en pointant.
- La capitale : alors que les parisiens vivent à Paris, les porteños habitent à Buenos Aires.

   Les Argentins du nord sont mâtes, bien qu'un peu moins que les échecs mais un peu plus que les neiges du Kilimandjaro, grand skieur friand de aro, spécialité limousine tombée en désuétude. Mais plouf, plouf ! Revenons à nos moutons...enfin, à nos lamas. L'Argentin du nord se distingue de ses voisins du centre et du sud par sa consommation quotidienne de feuilles de coca(2), sa passion pour France Gall, sa taille relative et sa ferveur religieuse qui le pousse à lâcher le guidon de sa bicyclette pour se signer devant chaque église afin de remercier Dieu de savoir faire du vélo sans les mains.

   A l'instar(3) de ses homologues du Kansas, l'Argentin du centre, que nous appellerons centrargentin, porte le chapeau et se déplace pompeusement sur la croupe amicale de son fidèle compagnon à sabots. Je ne parle point d'un Auvergnat à quatre pattes.
La Centrargentinie est peuplée de 80% de bovins et de 20% de centrargentins. Pour ainsi dire, il y a autant de bovins en Centrargentinie que de futurs extrémistes en fac de droit. Cette promiscuité quotidienne provoque chez les centargentins des penchants bovinophiles qu'ils ont bien du mal à réprouver une fois dans le lit conjugal. Par pur altruisme, nous laisserons le soin à Bigard de singer les cris intimes du centrargentin  lors de son prochain spectacle, qui fera s'esclaffer grassement des hordes d'imbéciles transpirant l'inculture crasse mais heureux d'avoir dépensé un mois de salaire pour venir se payer une bonne tranche de rigolade en famille.

   Les Argentins du sud sont appelés pingouins parce que c'est moins con qu'un manchot. Ils sont blancs, roulent en 4x4, travaillent chez Total et arborent fièrement le crocodile au polo comme les juifs arboraient l'étoile. Alors que merde, ça serait quand même plus d'usage dans ces contrées, d'arborer le phoque au polo, grand navigateur aux penchants homosexuels.

   Quant à la politique extérieure, les Argentins s'entendent plutôt bien avec leurs voisins tant que ces derniers ne sont pas Chiliens, Uruguayens, Paraguayens, Boliviens ou Brésiliens. Alors, s'il vous plaît, je vous en prie.


(1) Ne mettons pas de "A" majuscule à "arabe" afin de ne pas les rendre plus prétentieux.
(2) La feuille de coca est en tout point semblable à du laurier bien qu'elle ne se marie pas avec le même brio dans le pot-au-feu.
(3) A l'attention des lycéens montés sur de ridicules et insignifiantes planches à roulettes, arborant avec nonchalance une frange à faire pâlir le chanteur du groupe Indochine, "à l'instar" signifie "comme". Cette remarque s'adresse également aux étudiants en psychologie.

2 commentaires:

  1. Ah t'as été bon le rouge.
    N'empêche que la feuille de coca c'est quand même du foi... (t'as reçu mon message sur fakeboobs j'espère)

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  2. c'est beau la culture!

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